Ce lundi 29 juin 2020, les élus régionaux du réseau des Chambres de métiers et de l’Artisanat du Grand Est se sont réunis en assemblée générale à la CRMA Grand Est, virtuellement, en raison du contexte sanitaire toujours d’actualité.
Election d’un nouveau président
Cette assemblée générale revêt une importance toute particulière : ses membres ont procédé au vote électronique du nouveau président de la CRMA Grand Est, suite au décès de Bernard Stalter le 13 avril dernier, des suites du Covid_19.
C’est Jean-Louis MOUTON, Trésorier de la CRMA Grand Est depuis 2016 et président de la CMA de la Haute-Marne, qui a été élu avec 64,1% des suffrages exprimés, face au seul autre candidat déclaré, M. Michel BOULANT, soit 50 voix contre 27.
Jean-Louis MOUTON, 61 ans, est menuisier, propriétaire-gérant de la Menuiserie MOUTON installée à Juzennecourt (52). Son mandat courra jusqu’aux prochaines élections consulaires qui se dérouleront en novembre 2021.
Président de la CMA Haute-Marne depuis 2005, Président de la CAPEB Haute-Marne depuis 2010, Président de la CAPEB Grand-Est de 2016 à 2018, son engagement au sein de l’Artisanat est infaillible. Jean-Louis Mouton est aussi investi au sein de sa commune où il occupe un siège au sein du conseil municipal depuis 1985 et le rôle de 1er adjoint depuis 1991.
C’est avec une certaine émotion que le nouveau président de la CRMA Grand Est a dédié son élection à Bernard Stalter, partenaire et ami, et a assuré de sa volonté de poursuivre le travail et les actions engagés : « Nous devrons continuer et terminer ce travail sans lui, nous le ferons pour lui. Concentrons-nous sur les 100 000 entreprises que nous représentons, que nous défendons ».
Il a aussi tenu à ajouter que : « la régionalisation de notre réseau devient, dans ce contexte nouveau, une opportunité que nous devons saisir pour aller encore plus vite renforcer les liens entre nos départements, échanger, mutualiser, et ainsi permettre une professionnalisation et un renforcement des accompagnements que nous proposons aux entreprises […]. C’est là que doit être le cœur de notre stratégie collective future ».